Brûlure noire
fœtus de lune
coulure enfarinée
sur
des champs
des toits
des gens
des peaux
le sang n’est jamais las
de gésir sur la terre
de colorer les assassins
ordinairement absous
de vagir dans les ventres
ordinairement forcés
plus rien n’est sempiternel
que le sang
et l’argent du sang
©Aure 12/2017
du noir qui brûle
l’hébétude des naïvetés
au rouge sang
qui brille de son continu de meurtrissures
voyage indigné
vers ce qui s’allume et pétille
en manière d’occident de la conscience
lapidaire poème
qu’une vivante à ce point humaine
à ce point semblable dans l’épreuve
jette
contre les violences et les non-lieux
contre l’ordre du pouls négateur
Avec mon amitié,
Bizheng
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pesée des mots, au carat près
à leur place
sans artifice
ne reste que la tare
de la tache rouge
_observée
et bue
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